Comment mieux communiquer entre équipe terrain et équipe en télétravail
#26 - Pourquoi nos débuts ont été compliqués
Hello c’est Baptiste 👋 ! J’espère que vous allez bien.
C’est déjà l’heure de la dernière newsletter de l’année 2023. 😁
Ça fait trop plaisir de regarder un peu en arrière et de voir que l’on est plus de 5 210 ici, merci pour l’accueil que vous avez fait à Papapillon 🎉 !

Cela fait déjà 25 semaines que je vous parle : télétravail, autonomie, communication à l’écrit, …
Pour la dernière de l’année, j’aimerais vous parler de l’un des sujets les plus complexes à gérer chez Pimpant : faire vivre la même aventure aux équipes qui viennent tous les jours au centre logistique qu’aux équipes qui sont en 100% télétravail.
🤩 Ce que vous allez découvrir aujourd’hui :
💌 Une expérience du sujet qui a commencé il y a 7 ans
💥 Les problèmes que cela génère
💫 Les solutions que l’on met en place pour y arriver
⏳ Temps de lecture : 3 minutes
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Découvrir les éditions précédentes de Papapillon comme par exemple : le retour d’expérience de 4 ans de télétravail pour Margaux, le fonctionnement de notre bureau virtuel, ou encore le lancement de la semaine de 4 jours
Ce moment où tu ne vois pas le problème arriver !
On est à l’été 2016. On est encore des bébés entrepreneurs et on ne se rend pas encore compte de ce qui va nous tomber sur le coin de la tête. Naïf comme bébé Mario, on se voit déjà battre le monstre final en dansant le moonwalk.
Fizzer (mon projet précèdent) est en train de vivre son 3ᵉ été. C’était la grosse période chez nous. La plupart des équipes en télétravail viennent d’arriver. Et là, on se rend compte de l’ampleur de ce qui sera un problème demain.
On a créé un gros décalage entre les équipes 👇 :
🔫 Côté centre d’impression, c’est la guerre. On se bat pour envoyer des cartes postales tout l’été. On arrive à 4h du matin et on termine à 22h.
🍹 Pour les équipes en télétravail, les vacances s’enchaînent tranquillou, comme on est à fond avec la production, les équipes ont une charge de travail plus cool.
C’est une cata, car cela commence à créer de gros soucis de communication.
Voilà les principaux problèmes que l’on a identifiés ⬇️ !
💥 Les problèmes que cela génère
L’été vient de se terminer, c’est l’heure de faire un 1ᵉʳ bilan de ce premier été en “colocation” (terrain VS télétravail).
On identifie plusieurs soucis 👇 :
🖨 Certaines personnes de l’équipe n’ont pas vu le centre d’impression. C’est impossible de se comprendre quand tu ne connais pas les conditions de travail de tes collègues. Avec les moyens de communication mis en place, c’est difficile de détecter quand une personne est au bord de la rupture.
💬 Côté centre d’impression, la communication sur Slack (le bureau de l’équipe en remote) est quasiment nulle.
💣 Si tu additionnes les 2 sujets, tu te retrouves avec : des soucis de communication et des tensions. Bref, tu t’éloignes fortement d’une culture d’entreprise forte et tu tiens clairement une bombe à retardement entre tes mains (ou d’une peau de banane qui te met hors circuit 🍌.)
Bref, on se rapprochait tranquillement d’un Game Over. On a même mis sur la table l’hypothèse de créer 2 boîtes différentes pour “simplifier” les échanges.
💫 Les solutions que l’on met en place pour y arriver
Heureusement, on a alors décidé de se retrousser les manches.
Après 7 ans à avancer niveau par niveau sur le sujet, voici les enseignements essentiels que l’on a gardés :
Un onboarding avec quelques jours de “Vis ma vie” sur le terrain permet de mieux comprendre des équipes en local et de créer de 1ᵉʳˢ liens de confiance.
On est très strict sur le sujet, mais même pour les équipes terrain, le bureau, c’est Slack. On vient d’en parler, mais la façon numéro 1 de communiquer doit rester l’écrit.
Pour embarquer les équipes, rien de mieux que de se créer des challenges communs. Que cela soit des objectifs d’impact, business ou bien sur le bien-être des équipes. Par exemple, début septembre, on a lancé comme challenge à l’équipe de parcourir collectivement 8000 km (soit 5 km par jour). C’est intéressant de voir qu’à la logistique, certains font plus de 15-20 km par jour.
Enfin, 4 fois par an, c’est 100% de l’équipe qui se retrouve pendant 3 à 4 jours en retreat. Un moment qui permet de créer un lien fort entre des personnes qui ne se seraient sûrement jamais parlé dans une entreprise plus classique.
Bref, 7 ans après, nous voilà un peu plus armés pour affronter Bowser !
📋 C’est quoi la suite ?
Après 26 semaines de suite à mettre une énergie folle sur cette newsletter, nous allons nous retrouver l’année prochaine.
Pour la rentrée et pour démarrer l’année dans les meilleures conditions, on vous donnera nos meilleurs tips Pimpant pour améliorer son organisation au quotidien et devenir une meilleure version de soi-même.
Je remercie Margaux, qui s’occupe de mettre en musique mes notes Papapillon, et également Karline, qui a la lourde de tâches de vérifier si je ne vous raconte pas trop de bêtises.
Si ce contenu vous plaît et que vous avez envie d’en apprendre encore plus l’an prochain, n’hésitez pas à mettre un petit ❤️ juste en haut de cet article ! Ça nous aide à faire connaître notre culture du travail auprès d’autres entreprises qui pourraient l’adopter. MERCIII !
On vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année ! ✨






Merci pour tous les numéros de la newsletter Papillon que j'ai commencé à lire presque depuis le début. Il n'y a pas d'édition non intéressante. Bon repos à toute l'équipe pour la fin de l'année et au plis de se retrouver en 2024 (cela sera toujours une lettre d'infos hebdomadaire ou trop de travail ?)
Hello. Merci pour cet article. Bien entendu, chaque équipier doit savoir comment l'autre travaille : ça semble évident mais ça reste un problème fréquent. Ainsi des demandes peuvent être faites sans prendre en compte l'embarras et le désordre que cela peut engendrer dans le process de fabrication d'un atelier, ou le travail de réflexion d'un projet. Le facteur temps est souvent le grand oublié. Aujourd'hui, on fait tout sur ordi, alors on résume souvent chaque demande à un simple "t'as juste à appuyer sur un bouton". Bref, si c'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en le regardant bosser qu'on sait combien de temps il faut pour faire une casserole 😛 bonne journée !!!!