#59 - Tesla ou tâes pas lĂ ce soir ?
J'adore le format ! C'est hyper intĂ©ressant d'avoir aussi ton analyse un peu plus "empathique", en tant qu'entrepreneur qui comprend mieux les motivations d'un CEO super impliquĂ© dans son projet. Car d'un point de vue extĂ©rieur, on dirait juste un psychopathe đ Comme toi, j'espĂšre que bientĂŽt, les entreprises qui proposent des modĂšles alternatifs au "gagner plus > produire plus > extraire plus > travailler plus" deviendront la norme đ€
Merci pour ton retour EloĂŻse ! On travaille pour ça et c'est aussi le rĂŽle de Papapillon. đ
Merci Baptiste, pour ce que tu Ă©cris et tes actes đ, c'est trĂšs inspirant et trace une voie plus vertueuse au "toujours plus" qui Ă©puise la vie.
Ton article nous rappelle aussi que choisir ce que nous achetons est aussi un acte politique, devenu vital.
La carte bleue est clairement plus puissante pour moi qu'un bulletin de vote.
J'aime beaucoup ce nouveau format, et je dirais Ă©galement que le collectif pourra aussi aider du cotĂ© des consommateurs ... Le jour oĂč (enfin) on regardera de plus prĂšs et ou collectivement, nous arreterons d'acheter des produits rĂ©alisĂ©s dans des conditions de travail dĂ©plorables et/ou des produits "hors saison", les entreprises seront obligĂ©es de s'adapter.
On regarde de plus en plus ce qu'il se passe dans les entreprises et c'est tant mieux ! Par contre, il y a encore un gros écart entre ce que l'on pense et l'acte d'achat. 4 personnes sur 5 veulent mieux consommer MAIS à peine 1 personne sur 5 le fait réellement.
Le budget reste décideur et il y aussi des entreprises plus chÚres qui ne sont en réalité pas meilleures sur le " produit " ou sur la politique employeur. Il y a aussi un grand manque de transparence qui fait que les consommateurs sont aussi trompés.
Bonjour Baptiste,
J'aime beaucoup ce format et c'est trÚs intéressant d'avoir des informations comme celles ci sur d'autres entreprises.
Merci.
Super, un grand merci pour ce retour ! đ€
Malgré les produits utiles tesla, starlink, je ne serais jamais leur client avec une culture d'entreprise prÎnée par Elon Musk. Cet homme est fou et je suis étonné qu'il ne soit pas inquiété par les autorités.
Il est inquiété par les autorités, sinon, il ne soutiendrait pas autant un fou pour qu'il redevienne président des USA. Je pense que beaucoup de gens pensent comme toi, surtout en Europe.
Au final, les 2 se rejoignent sur la strategie d'assoir leur pouvoir en utilisant la peur et en divisant. MĂȘme si on ne veut pas le voir, c'est malheureusement aussi de plus en plus prĂ©sent en Europe.
En général, les raisons avancées pour retourner au bureau sont souvent : un manque d'implication, une perte de motivation ou encore une disparition de la culture d'entreprise...
En réalité, il s'agit surtout d'une perte de contrÎle, d'un manque de confiance et d'un véritable manque de sens dans le projet global de l'entreprise.
La confiance, la flexibilité et la liberté sont les piliers de l'avenir du travail.
Les entreprises qui seront capables de s'adapter Ă cette nouvelle rĂ©alitĂ© auront un avantage incontestable. đ
Totalement alignĂ© ! C'est exactement ce que je racontais la semaine derniĂšre sur un post Linkedin : https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7249783354928021507/ đ€
Super intéressant ce nouveau format, merci beaucoup, c'est beaucoup de travail.
Jâai 2 points que jâaimerai partager avec la communautĂ©.
1) La culture de lâĂ©litisme
Je pense que parmi les gens qui se donnent corps et Ăąmes, certains sont heureux comme ça et ne voudraient pas se voir imposer de travailler moins, etc⊠NĂ©anmoins, je pense quâil sâagit dâune minoritĂ© et que lâintensitĂ© de la pression pour aller vers ce type de comportement peut ĂȘtre culturel et/ou gĂ©nĂ©rationnel. De mon point de vue, lĂ©gifĂ©rer ce comportement serait encore une façon dâinfantiliser la population, comme on le fait constamment, et ce, pour le prĂ©texte de vouloir contrĂŽler les « 2 % » qui ne suivent pas le mouvement. On sait que ce type de comportement nâest pas bon pour leur santĂ© mentale et/ou physique, mais lĂ©gifĂ©rer, câest finalement appliquer les mĂȘmes mĂ©canismes que lâon dĂ©nonce lorsque le pouvoir (Patrons, Etat) veut plus de contrĂŽle autour du tĂ©lĂ©travail pour les « 2 % » de gens qui trichent.
Je proposerai dâaller plutĂŽt vers une culture oĂč chacun est libre de ses choix et miser sur la responsabilisation de chacun vis-Ă -vis de leur comportement et de lâinfluence quâils peuvent avoir sur les autres. Se donner corps et ame devrait un choix propre Ă chacun et ne devrait pas ĂȘtre imposĂ© par son supĂ©rieur ou la sociĂ©tĂ©. Cela veut dire que ce genre de comportement ne devrait pas ĂȘtre plus valorisĂ© que ceux qui veulent un travail Ă 50%. Pour moi, câest la diversitĂ© des modĂšles rendant les employĂ©s heureux qui devraient ĂȘtre plĂ©biscitĂ©e et rĂ©compensĂ©e. Chacun devrait pouvoir ĂȘtre libre dâexercer un travail qui le fait vibrer, dans les conditions qui lui convient, sans ĂȘtre jugĂ© (dĂ©nigrĂ©s ou favorisĂ©s) par la communautĂ© et vis versa. Si ça va dans les 2 sens, si les diffĂ©rences sont acceptĂ©es voire mĂȘme comprises, une synergie pourrait ĂȘtre crĂ©er au sein de lâentreprise.
Oui jâavoue, câest utopique mais câest lĂ oĂč jâaimerai aller đ
2) Le retour au présentiel
Je me demande aussi sâil nây a pas un enjeux Ă©conomique derriĂšre lâappel au retour au prĂ©sentiel. Les bureaux vides, les campus vides, câest tout un microenvironnement Ă©conomique qui sâĂ©croule finalement ? Les gens qui ont investit leur argent dans la location de bureaux par exemple, pĂątissent fortement de ce ralentissement. Nâauraient-ils pas intĂ©rĂȘt Ă plĂ©bisciter le prĂ©sentiel, au dĂ©triment de la libertĂ© de chacun ? Pour moi, encore une fois, on ne devrait pas infantiliser les gens et les forcer dans un sens ou lâautre. Je pense quâau final, on parviendrait Ă un Ă©quilibre, naturellement, et ce qui nâest pas nĂ©cessaire disparaitrait pour apparaitre ailleurs, sous une autre forme. Exemple concret :si 5 cantines ne sont plus nĂ©cessaire sur un campus, peut ĂȘtre une rĂ©duction Ă 2 cantines voudrait dire le fleurissement de multiples restaurants de proximitĂ© en campagne. Une vie moins centralisĂ© et plus Ă©quilibrĂ© sur la pĂ©riphĂ©rie.
Une référence à Jeff Tuche pour parler d'Elon Musk, c'est fort !
Elon le mĂ©galo a dit « JE suis le chef, JE prends des dĂ©cisions parce que JE sais ce qui est bon pour lâentreprise, si tu nâes pas dâaccord la porte est ouverte et il y a des milliers de gens qui attendent ta place ». Câest le seul fait qu'il dorme dans son bureau qui a Ă©vitĂ© la faillite de Tesla, ses Ă©quipes devaient flemmarder en tĂ©lĂ©travail pendant ce temps-lĂ . Il fait un vĂ©ritable chantage Ă lâemploi qui peut avoir de graves rĂ©percussions sur la santĂ© mentale et physique des employĂ©s.
Ceci dit, il est certainement persuadĂ© que seuls les Ă©lĂ©ments rĂ©sistants resteront et quâils seront corvĂ©ables Ă merci. Certains se sauveront en prenant conscience de la dangerositĂ© de la situation tandis que dâautres subiront faute dâalternative.
Vouloir aligner sa vie professionnelle avec ses valeurs personnelles est une chose mais trouver (ou créer) un job qui a du sens dans un environnement sain en est une autre, je peux en témoigner.
Pour agir malgrĂ© cela, on peut dĂ©cider dâĂȘtre consommâacteur et faire sa part pour que les choses changent, Ă son Ă©chelle et avec ses moyens.
Plus on sera de consommâacteurs et plus on aura de poids pour refuser ces conditions de production et donc de travail. Je suis persuadĂ©e que ce sont les petites entreprises vertueuses et leurs clients qui seront les moteurs du changement. Les grandes entreprises seront obligĂ©es de suivre le mouvement.
On vote aussi avec son caddie...
Wow c'est incroyable, au sens premier que je ne peux pas y croire! On sait que le modĂšle Ă©conomique amĂšne ce genre de dĂ©rive, mais lĂ c'est tout simplement terrifiant. Merci de mettre en lumiĂšre ces pratiques, et surtout merci de partager vos belles initiatives chez Pimpant ! On essaie Ă nos niveau de faire mieux pour nos Ă©conomies et nos collaborateurs : un truc qui serait plus vertueux & plus humain. On commence Ă ĂȘtre une belle armĂ©e d'OVNI en tongs je crois!!!
TrĂšs intĂ©ressant comme article ! Le problĂšme dans tout ça est que le monde tourne aujourd'hui autour de l'argent... Quitte Ă en oublier l'aspect humain. Mais je suis bien d'accord, les choses doivent Ă©voluer, et je suis convaincue que notre vie personnelle (qu'on soit entrepreneur ou salariĂ©) doit rester la prioritĂ© de notre vie, et que cela ne rime pas forcĂ©ment avec un manque de motivation pour son travail... đ
Pour avoir fait plusieurs burnouts dans ma vie pro, le charisme du chef d'entreprise et son implication peuvent jouer pour influencer l'Ă©quipe mais ce n'est pas le plus important, avoir une trĂšs grande conscience professionnelle et ne pas connaĂźtre ses limites ça pousse Ă ce genre de dĂ©rives et d'Ă©puisement... Trop vouloir bien faire et faire avancer les choses parce qu'on en a les capacitĂ©s, mais au final sur le long terme ça ne tient pas. Tant qu'il y aura des personnes qui agissent comme ça, forcĂ©ment les responsables ne voient pas le pbm et vont continuer Ă leur en demander plus. Chacun Ă sa part de responsabilitĂ© pour faire changer le systĂšme en disant stop quand c'est trop. Personnellement j'ai appris ma leçon đ EspĂ©rons que de plus en plus d'entreprises comprennent que la rentabilitĂ© sur le long terme fonctionne mieux avec une Ă©quipe heureuse et en forme plutĂŽt que de chercher a faire toujours plus tout de suite sans Ă©tat d'Ăąme... Entre ce type d'entreprise et le gouvernement qui hĂ©site Ă revenir sur les 35h on ne va pas dans le bon sens... EspĂ©rons que ça change! Restons positifs une entreprise comme Pimpant peut en inspirer d'autres... đđ€ Bon courage Ă toute l'Ă©quipe !
Je pense que le rĂŽle du chef d'entreprise ou des managers (coachs chez nous), c'est d'accompagner ses Ă©quipes pour les aider Ă mieux connaĂźtre (en permanence car elles Ă©voluent) ses limites.
Je n'ai pas eu de managers/ coachs qui m'ont accompagnés pour ça, du coup ça m'a pris du temps mais j'ai réussi à me comprendre seule, vos équipes ont de la chance =)
J'adore le format ! C'est hyper intĂ©ressant d'avoir aussi ton analyse un peu plus "empathique", en tant qu'entrepreneur qui comprend mieux les motivations d'un CEO super impliquĂ© dans son projet. Car d'un point de vue extĂ©rieur, on dirait juste un psychopathe đ Comme toi, j'espĂšre que bientĂŽt, les entreprises qui proposent des modĂšles alternatifs au "gagner plus > produire plus > extraire plus > travailler plus" deviendront la norme đ€
Merci pour ton retour EloĂŻse ! On travaille pour ça et c'est aussi le rĂŽle de Papapillon. đ
Merci Baptiste, pour ce que tu Ă©cris et tes actes đ, c'est trĂšs inspirant et trace une voie plus vertueuse au "toujours plus" qui Ă©puise la vie.
Ton article nous rappelle aussi que choisir ce que nous achetons est aussi un acte politique, devenu vital.
La carte bleue est clairement plus puissante pour moi qu'un bulletin de vote.
J'aime beaucoup ce nouveau format, et je dirais Ă©galement que le collectif pourra aussi aider du cotĂ© des consommateurs ... Le jour oĂč (enfin) on regardera de plus prĂšs et ou collectivement, nous arreterons d'acheter des produits rĂ©alisĂ©s dans des conditions de travail dĂ©plorables et/ou des produits "hors saison", les entreprises seront obligĂ©es de s'adapter.
On regarde de plus en plus ce qu'il se passe dans les entreprises et c'est tant mieux ! Par contre, il y a encore un gros écart entre ce que l'on pense et l'acte d'achat. 4 personnes sur 5 veulent mieux consommer MAIS à peine 1 personne sur 5 le fait réellement.
Le budget reste décideur et il y aussi des entreprises plus chÚres qui ne sont en réalité pas meilleures sur le " produit " ou sur la politique employeur. Il y a aussi un grand manque de transparence qui fait que les consommateurs sont aussi trompés.
Bonjour Baptiste,
J'aime beaucoup ce format et c'est trÚs intéressant d'avoir des informations comme celles ci sur d'autres entreprises.
Merci.
Super, un grand merci pour ce retour ! đ€
Malgré les produits utiles tesla, starlink, je ne serais jamais leur client avec une culture d'entreprise prÎnée par Elon Musk. Cet homme est fou et je suis étonné qu'il ne soit pas inquiété par les autorités.
Il est inquiété par les autorités, sinon, il ne soutiendrait pas autant un fou pour qu'il redevienne président des USA. Je pense que beaucoup de gens pensent comme toi, surtout en Europe.
Au final, les 2 se rejoignent sur la strategie d'assoir leur pouvoir en utilisant la peur et en divisant. MĂȘme si on ne veut pas le voir, c'est malheureusement aussi de plus en plus prĂ©sent en Europe.
En général, les raisons avancées pour retourner au bureau sont souvent : un manque d'implication, une perte de motivation ou encore une disparition de la culture d'entreprise...
En réalité, il s'agit surtout d'une perte de contrÎle, d'un manque de confiance et d'un véritable manque de sens dans le projet global de l'entreprise.
La confiance, la flexibilité et la liberté sont les piliers de l'avenir du travail.
Les entreprises qui seront capables de s'adapter Ă cette nouvelle rĂ©alitĂ© auront un avantage incontestable. đ
Totalement alignĂ© ! C'est exactement ce que je racontais la semaine derniĂšre sur un post Linkedin : https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7249783354928021507/ đ€
Super intéressant ce nouveau format, merci beaucoup, c'est beaucoup de travail.
Jâai 2 points que jâaimerai partager avec la communautĂ©.
1) La culture de lâĂ©litisme
Je pense que parmi les gens qui se donnent corps et Ăąmes, certains sont heureux comme ça et ne voudraient pas se voir imposer de travailler moins, etc⊠NĂ©anmoins, je pense quâil sâagit dâune minoritĂ© et que lâintensitĂ© de la pression pour aller vers ce type de comportement peut ĂȘtre culturel et/ou gĂ©nĂ©rationnel. De mon point de vue, lĂ©gifĂ©rer ce comportement serait encore une façon dâinfantiliser la population, comme on le fait constamment, et ce, pour le prĂ©texte de vouloir contrĂŽler les « 2 % » qui ne suivent pas le mouvement. On sait que ce type de comportement nâest pas bon pour leur santĂ© mentale et/ou physique, mais lĂ©gifĂ©rer, câest finalement appliquer les mĂȘmes mĂ©canismes que lâon dĂ©nonce lorsque le pouvoir (Patrons, Etat) veut plus de contrĂŽle autour du tĂ©lĂ©travail pour les « 2 % » de gens qui trichent.
Je proposerai dâaller plutĂŽt vers une culture oĂč chacun est libre de ses choix et miser sur la responsabilisation de chacun vis-Ă -vis de leur comportement et de lâinfluence quâils peuvent avoir sur les autres. Se donner corps et ame devrait un choix propre Ă chacun et ne devrait pas ĂȘtre imposĂ© par son supĂ©rieur ou la sociĂ©tĂ©. Cela veut dire que ce genre de comportement ne devrait pas ĂȘtre plus valorisĂ© que ceux qui veulent un travail Ă 50%. Pour moi, câest la diversitĂ© des modĂšles rendant les employĂ©s heureux qui devraient ĂȘtre plĂ©biscitĂ©e et rĂ©compensĂ©e. Chacun devrait pouvoir ĂȘtre libre dâexercer un travail qui le fait vibrer, dans les conditions qui lui convient, sans ĂȘtre jugĂ© (dĂ©nigrĂ©s ou favorisĂ©s) par la communautĂ© et vis versa. Si ça va dans les 2 sens, si les diffĂ©rences sont acceptĂ©es voire mĂȘme comprises, une synergie pourrait ĂȘtre crĂ©er au sein de lâentreprise.
Oui jâavoue, câest utopique mais câest lĂ oĂč jâaimerai aller đ
2) Le retour au présentiel
Je me demande aussi sâil nây a pas un enjeux Ă©conomique derriĂšre lâappel au retour au prĂ©sentiel. Les bureaux vides, les campus vides, câest tout un microenvironnement Ă©conomique qui sâĂ©croule finalement ? Les gens qui ont investit leur argent dans la location de bureaux par exemple, pĂątissent fortement de ce ralentissement. Nâauraient-ils pas intĂ©rĂȘt Ă plĂ©bisciter le prĂ©sentiel, au dĂ©triment de la libertĂ© de chacun ? Pour moi, encore une fois, on ne devrait pas infantiliser les gens et les forcer dans un sens ou lâautre. Je pense quâau final, on parviendrait Ă un Ă©quilibre, naturellement, et ce qui nâest pas nĂ©cessaire disparaitrait pour apparaitre ailleurs, sous une autre forme. Exemple concret :si 5 cantines ne sont plus nĂ©cessaire sur un campus, peut ĂȘtre une rĂ©duction Ă 2 cantines voudrait dire le fleurissement de multiples restaurants de proximitĂ© en campagne. Une vie moins centralisĂ© et plus Ă©quilibrĂ© sur la pĂ©riphĂ©rie.
Une référence à Jeff Tuche pour parler d'Elon Musk, c'est fort !
Elon le mĂ©galo a dit « JE suis le chef, JE prends des dĂ©cisions parce que JE sais ce qui est bon pour lâentreprise, si tu nâes pas dâaccord la porte est ouverte et il y a des milliers de gens qui attendent ta place ». Câest le seul fait qu'il dorme dans son bureau qui a Ă©vitĂ© la faillite de Tesla, ses Ă©quipes devaient flemmarder en tĂ©lĂ©travail pendant ce temps-lĂ . Il fait un vĂ©ritable chantage Ă lâemploi qui peut avoir de graves rĂ©percussions sur la santĂ© mentale et physique des employĂ©s.
Ceci dit, il est certainement persuadĂ© que seuls les Ă©lĂ©ments rĂ©sistants resteront et quâils seront corvĂ©ables Ă merci. Certains se sauveront en prenant conscience de la dangerositĂ© de la situation tandis que dâautres subiront faute dâalternative.
Vouloir aligner sa vie professionnelle avec ses valeurs personnelles est une chose mais trouver (ou créer) un job qui a du sens dans un environnement sain en est une autre, je peux en témoigner.
Pour agir malgrĂ© cela, on peut dĂ©cider dâĂȘtre consommâacteur et faire sa part pour que les choses changent, Ă son Ă©chelle et avec ses moyens.
Plus on sera de consommâacteurs et plus on aura de poids pour refuser ces conditions de production et donc de travail. Je suis persuadĂ©e que ce sont les petites entreprises vertueuses et leurs clients qui seront les moteurs du changement. Les grandes entreprises seront obligĂ©es de suivre le mouvement.
On vote aussi avec son caddie...
Wow c'est incroyable, au sens premier que je ne peux pas y croire! On sait que le modĂšle Ă©conomique amĂšne ce genre de dĂ©rive, mais lĂ c'est tout simplement terrifiant. Merci de mettre en lumiĂšre ces pratiques, et surtout merci de partager vos belles initiatives chez Pimpant ! On essaie Ă nos niveau de faire mieux pour nos Ă©conomies et nos collaborateurs : un truc qui serait plus vertueux & plus humain. On commence Ă ĂȘtre une belle armĂ©e d'OVNI en tongs je crois!!!
TrĂšs intĂ©ressant comme article ! Le problĂšme dans tout ça est que le monde tourne aujourd'hui autour de l'argent... Quitte Ă en oublier l'aspect humain. Mais je suis bien d'accord, les choses doivent Ă©voluer, et je suis convaincue que notre vie personnelle (qu'on soit entrepreneur ou salariĂ©) doit rester la prioritĂ© de notre vie, et que cela ne rime pas forcĂ©ment avec un manque de motivation pour son travail... đ
Pour avoir fait plusieurs burnouts dans ma vie pro, le charisme du chef d'entreprise et son implication peuvent jouer pour influencer l'Ă©quipe mais ce n'est pas le plus important, avoir une trĂšs grande conscience professionnelle et ne pas connaĂźtre ses limites ça pousse Ă ce genre de dĂ©rives et d'Ă©puisement... Trop vouloir bien faire et faire avancer les choses parce qu'on en a les capacitĂ©s, mais au final sur le long terme ça ne tient pas. Tant qu'il y aura des personnes qui agissent comme ça, forcĂ©ment les responsables ne voient pas le pbm et vont continuer Ă leur en demander plus. Chacun Ă sa part de responsabilitĂ© pour faire changer le systĂšme en disant stop quand c'est trop. Personnellement j'ai appris ma leçon đ EspĂ©rons que de plus en plus d'entreprises comprennent que la rentabilitĂ© sur le long terme fonctionne mieux avec une Ă©quipe heureuse et en forme plutĂŽt que de chercher a faire toujours plus tout de suite sans Ă©tat d'Ăąme... Entre ce type d'entreprise et le gouvernement qui hĂ©site Ă revenir sur les 35h on ne va pas dans le bon sens... EspĂ©rons que ça change! Restons positifs une entreprise comme Pimpant peut en inspirer d'autres... đđ€ Bon courage Ă toute l'Ă©quipe !
Je pense que le rĂŽle du chef d'entreprise ou des managers (coachs chez nous), c'est d'accompagner ses Ă©quipes pour les aider Ă mieux connaĂźtre (en permanence car elles Ă©voluent) ses limites.
Je n'ai pas eu de managers/ coachs qui m'ont accompagnés pour ça, du coup ça m'a pris du temps mais j'ai réussi à me comprendre seule, vos équipes ont de la chance =)