On a coupé la tête des managers 😱
#19 Et on a nommé 4 Gandalf 🧙♂️
Hello, c’est Baptiste, j’espère que vous allez bien ! Vous êtes déjà 3375 à me lire ce matin.
Bon, vous avez lu le titre, on commence la semaine avec une ambiance très… 1789. 👑😂 (bon après, c’est bientôt Halloween…)
On a coupé la tête des managers 😱
Pendant notre séminaire d’équipe la semaine dernière, on a annoncé qu’il n’y aurait plus de managers chez Pimpant et que l’on allait passer à une organisation horizontale avec l’apparition d’un nouveau rôle qui ressemble à celui de Gandalf.
C’est un sujet qui fait débat et tant mieux car c’est l’objectif du jour : en parler 😁
Je vous explique ce qui va se passer 👇
🤩 Ce que vous allez découvrir aujourd’hui :
👌 Pourquoi une organisation horizontale ?
👪 3 principes de base
🌟 Un nouveau rôle… le COACH !
⏳ Temps de lecture : 4 minutes
Si quelqu’un vous a transféré cette édition de Papapillon et que vous voulez lire les prochaines :
🎉 Préambule
Avant de démarrer la newsletter, je suis obligé de vous parler du lancement de notre premier jeu : SOJATAK ✨
Un jeu de cartes qui se joue en famille où l’objectif est simple : que la nature prenne le dessus sur KONSO CORP, une entreprise sans scrupules. Il va falloir collaborer et s’entraider pour empêcher KONSO de raser des forêts pour y planter du soja à la place.
Depuis le lancement des pré-commandes, on a explosé les compteurs sur Ulule : objectif atteint à +261% 🔥
Il reste quelques offres en avant-première (jusqu’à -38%), pour en profiter et nous soutenir, c’est par ici : SOJATAK (livraison début décembre)
👌 Pourquoi couper la tête des managers ?
👉 C’est parti d’un constat
On ne change pas notre organisation pour rien.
Quand on se réorganise, c’est qu’il y a un couac quelque part et que l’on itère pour améliorer la situation.
Et d’ailleurs, je ne suis jamais seul à prendre la décision de tout changer : ça vient d’une demande collective.
Avant notre retreat (séminaire), on a organisé une rétrospective avec toute l’équipe.
Chacun a pu indiquer anonymement quels étaient les problèmes qu’il rencontrait dans son quotidien chez Pimpant.
Et heureusement que l’on a organisé cette rétro car elle a soulevé un point important :
Beaucoup de projets sont bloqués trop longtemps par attente d’une validation.
Contradictoire pour une startup, non ?
👉 Ce point bloquant ne matchait pas avec nos valeurs
Chez Pimpant, notre vision du travail est basée sur la confiance et la liberté.
Avoir quelqu’un qui valide la réalisation technique de toutes vos missions, c’est ni faire preuve de confiance, ni laisser suffisamment de liberté pour laisser le talent de chacun s’exprimer.
Quand on est 8 dans la boîte :
Ça fonctionne et c’est agréable parce qu’on est sûrs (archi sûrs 😉) que l’on coche toutes les cases : respect de l’image de marque, orthographe, alignement avec la stratégie business etc.
Mais quand on est +20, ça devient ingérable :
1 manager d’une équipe de 5 ne peut pas valider chaque idée, chaque rendu au rythme auquel on délivre. (en +, c’est hyper chronophage et ça l’empêche de penser à la stratégie globale).
Les personnes en attente de validation sont bloquées et cela génère de la frustration de ne pas atteindre ses objectifs dans les temps.
Sans échouer, on ne progresse pas. S’il y a toujours quelqu’un derrière pour valider tous les faits et gestes, comment la personne peut-elle tester de nouvelles choses, prendre des initiatives ?
Bref, tout le monde est perdant.
👉 Ce que l’on veut pour toute l’équipe Pimpant
Que tout le monde ait un impact sur le projet dès ses premiers jours : Chaque membre de l'équipe apporte une contribution unique et précieuse. Quand on vous fait rejoindre un projet, c’est pour votre expertise et votre vision, pas pour exécuter.
De la flexibilité dans la prise de décision : Moins de niveaux hiérarchiques signifie une plus grande agilité pour tester rapidement et s’améliorer.
De la transparence : Pas besoin d’attendre une info qui “redescend”. Si toute l’info est bien partagée à l’écrit, tout le monde y a accès et peut se lancer sans info manquante.
Efficacité : En supprimant les barrières, on va droit au but sans chichi.
👪 3 principes de base
20 personnes + 0 manager = le foutoir ?
On va tester ! Et, comme pour le test de la semaine de 4 jours, on pose un cadre.
Tu n’as pas de manager au quotidien. Tu t’organises pour atteindre les objectifs communs à toute l’équipe. 🙂
Tu es responsable de tes sujets. On t’a recruté car on admire tes capacités… let’s go !!
Tu es, au même titre que tout le monde, impliqué dans le succès du projet : tes décisions, ta réussite et une réussite pour le projet dans son ensemble. On est tous dans le même bateau, on rame ensemble pour le même objectif en regardant dans le même hublot !
Nb : On ne part pas à l’aveugle. Cela fonctionne déjà dans des organisations privées comme publiques, avec 20 personnes et même 10 000 personnes. Je vous conseille le livre de Frédéric Laloux “Reinventing organizations”, il aborde à merveille cette thématique avec pas mal d’exemples concrets.
🌟 Un nouveau rôle… le COACH !
Bon, et comment on devient Gandalf alors ?
Vous avez regardé le Seigneur des Anneaux ?
Vous avez vu comment Gandalf a réuni des personnalités différentes mais complémentaires et a réussi à les guider vers le succès ?
Des nains, humains, elfes, hobbits sont partis dans une aventure où chacun a eu son rôle à jouer.
👉 Eh bien le principe du Coach, c’est d’agir comme Gandalf :
Unir une équipe aux compétences variées autour d’un même objectif
Toujours s’assurer que l’équipe marche dans la bonne direction… car on perdrait du temps à rebrousser chemin (ça pourrait même faire des dégâts) mais toujours les laisser apprendre dans la vie de tous les jours
Débloquer l’équipe quand elle est dans l’impasse
Aider à reprioriser et à prendre du recul… quand les eaux sont troubles, le coach aide à voir clair.
Soutenir, rassurer et parfois, trancher : une oreille attentive, une voix apaisante, mais aussi une prise de décision claire lorsque nécessaire.
Bref, le coach ne regarde pas ce que vous faites au quotidien mais il est là chaque fois que vous en avez besoin, et ça, ça fait tout la différence !
👉 Voici nos 4 Gandalf :
(bon par contre, on n’a pas encore de costume, de bâton et de barbe grise)
1 Coach Business (c’est moi ! 👋). Je conseille sur les ventes, l’acquisition et le web
1 Coach Opérations (finance, offre produit, logistique, usine)
1 Coach Brand & Content (communication, trade marketing, service client)
1 Coach People (RH, développement personnel, culture d’entreprise)
En grandissant, le nombre de coachs se multipliera selon les besoins mais l’idée restera la même : ils ne seront pas là pour dicter mais pour guider et apporter du conseil quand il y a besoin.
Et comme toujours, on teste !
C’est peut-être la bonne organisation tout de suite à 20.
Ça ne le sera peut-être plus à 50.
En résumé, on écoute les problèmes, on teste des solutions et on itère dans le temps. 😁
📋 C’est quoi la suite ?
✨ Nouveauté à partir de la semaine prochaine ✨ : une fois par mois, je vais interviewer les personnalités qui font évoluer notre vision et notre rapport au travail. Pour cette première, j’ai la chance de recevoir Thomas Breuzard, Directeur Permaentreprise chez Norsys & co-Président B Lab France (B Corp).
Si ce contenu vous plaît, n’hésitez pas à mettre un petit ❤️ juste en haut de l’email ! Ça nous aide à faire connaître notre culture du travail auprès d’autres entreprises qui pourraient l’adopter. MERCIII !






Merci beaucoup Baptiste et bravo !
Je partage cette vision pour le management : Animer, coacher, plutôt que diriger, me paraît infiniment plus enrichissant pour tous. Je suis fan de l'entreprise libérée même si les challenges à relever sont. multiples, car elle promeut les qualités humaines et l'intelligence collective autant que l'expertise technique. Et bien réalisé, c'est aligné avec des valeurs de consentement, de respect qui me sont fondamentales.