Avec Karline, ça fait 8 ans qu’on entreprend en couple.
Pour certains, l’Amour est dans le pré, pour nous, il est dans la poudre (à diluer). 👫😂
On a commencé aux débuts de Fizzer et on a créé Pimpant ensemble, notre projet de vie.
Entreprendre en couple, c’est un sujet qui suscite pas mal d’interrogations.
Alors aujourd’hui, avec Karline, on se prête au jeu en répondant aux questions qu’on nous pose le plus souvent.
🔊 Vous pourrez aussi découvrir cette interview au format audio avec… Radio Pimpant (dites-moi en commentaire si ce format vous plaît 😉).
🤩 Ce que vous allez découvrir aujourd’hui :
L’équilibre des rôles
La communication à la maison vs au boulot
La gestion des conflits et du stress
L’équilibre pro vs vie de couple
Notre vision du risque et de l’avenir
⏳ Temps de lecture : 4 minutes
🥳 Avant de démarrer !
On a une GROSSE NEWS à vous annoncer : on passe dans Capital ! 🚀
Le 17 novembre à 21h10, retrouvez-nous sur M6 pour parler de notre incroyable aventure et de notre engagement pour le "fabriqué en France".
Revivez l'inauguration de l'usine et découvrez les coulisses de la production de vos poudres à diluer. ✨
Les débuts de l’aventure à deux
Introduction
Baptiste :
Bonjour et bienvenue chez Radio Pimpant. Aujourd'hui, je suis en compagnie de Karline Hamain. Bonjour Karline !
Karline :
Salut tout le monde !
Baptiste :
Tu vas bien ?
Karline :
Bah super, et toi ?
Baptiste :
Ça va, ça va, ça va. On va voir comment ça va se passer après les réponses. 😂 La thématique du jour “entreprendre en couple”. On va répondre chacun notre tour à quelques questions. On espère que vous allez passer un très bon moment ! Alors Karline, on commence avec une première question.
Comment avez-vous commencé à travailler ensemble ? Et qu'est-ce qui vous a convaincu que ça pourrait fonctionner ?
Karline :
Déjà, il faut savoir que ça fait quand même presque 8 ans qu'on travaille ensemble. Je crois que maintenant, on a quand même bien essuyé les plâtres sur le sujet. Le temps passe vite. On a commencé à travailler ensemble dans la précédente aventure entrepreneuriale qui était Fizzer. Et c'est arrivé à un moment où on avait envie, tous les deux, de quitter Paris.
Baptiste :
J'avais envie de quitter Paris surtout ! 😂
Karline :
Avec le recul, j'y suis très bien en Normandie, mais c'est vrai que sur le moment, c'était plus toi que moi. Et donc, on quitte Paris pour venir en Normandie, pour monter Fizzer. C'est vrai que ça faisait déjà un moment que pendant toutes mes vacances, je travaillais avec vous chez Fizzer, et puis j'avais vraiment vu le tout démarrage, les prémices. J'étais dans le cœur du projet. J'étais déjà un peu dedans, du coup, je me suis dit que j'en avais marre des ressources humaines dans lesquelles j'étais dans un grand cabinet de conseils depuis des années. J'en avais marre de ce type de structure-là.
Je me suis dit : on change, on y va, et puis on verra ce que ça peut donner ! 😁
Quelles étaient les plus grandes appréhensions en démarrant cette aventure à deux ?
Karline :
Eh bien pour moi, au départ, j'avoue que je ne mettais pas forcément une pièce. Je me disais, “on verra”. Comme je l’ai dit à la première question. Et puis c'est marrant parce qu'en fait, au bout de 2 semaines, donc quand même super rapidement, je me souviens m'être dit “je ne retournerai plus jamais dans un job toute seule” et ça se passe tellement bien que c'est devenu une évidence.
Baptiste :
Là, tu parles du coup du début, Fizzer. As-tu eu des appréhensions avec les débuts de Pimpant ?
Karline :
Bah sur le début de l'aventure Pimpant, pas forcément, en fait ça faisait déjà quand même quelques années qu'on travaillait ensemble. Après, on avait eu des enfants donc effectivement, c'était un peu différent et les appréhensions, c'était peut-être : “allait-on réussir à bien gérer le fait d'avoir une famille, donc 2 enfants ET Pimpant tous les deux en même temps ?”
Baptiste :
Des appréhensions au démarrage du début de Fizzer, je n'en ai pas forcément eu. J'ai un contexte familial où mes parents ont bossé ensemble pendant 40 ans et j'ai vu que ça allait bien marcher sur des tensions, des sujets à retravailler, il faut toujours bien communiquer, c'est comme partout. Mais j'ai vu aussi beaucoup de bénéfices autour de ça et notamment dans le rythme de vie et dans le sens qu'on donne à sa vie collectivement.
Moi, aujourd'hui, je ne verrai plus faire différemment. Je n’ai pas eu du tout d'appréhension, de mon côté, sur le démarrage de l'aventure Pimpant, sachant qu'il faut peut-être bien répartir les rôles.
Qu'est-ce qui vous a poussé à créer Pimpant ensemble ? Était-ce un désir commun de repartir à zéro ?
Baptiste :
Ce qui nous a poussé à créer Pimpant, le déclic qu'on l'a eu avec notre fille, et je dirais plus nos enfants maintenant, parce qu'on a 2 enfants aujourd'hui. C'est plus ça le sens de l'aventure entrepreneurial et de l'aventure de notre genèse de manière générale. Je pense que quand on devient parent, on a envie de laisser le meilleur à ses enfants.
On est entrepreneurs et je pense que la meilleure façon pour nous de le faire, c'est en entreprenant. Est-ce que c'était un désir commun de repartir à zéro ?
Pas forcément, parce qu'on a aussi voulu aller assez vite dans cette aventure entrepreneuriale. C'est plus le fait qu'on ait vendu l'entreprise Fizzer avant, donc on est techniquement repartis de zéro avec Pimpant, mais avec beaucoup d'ambitions et l'envie de faire mieux pour les prochaines générations.
Êtes-vous à 50-50 en termes de part dans le projet ?
Baptiste :
Techniquement non, parce qu'on a réinvesti beaucoup de sous de Fizzer et j'étais l’un des principaux actionnaires de Fizzer à l'époque. Après, ce n'est pas trop le sujet d'être à 50-50 dans le projet.
Je pense qu'on y met tous les deux la même énergie. Ce qui est intéressant, c'est ce qui va en ressortir. Déjà, c'est pour nos enfants qu'on construit le projet. Et j'espère qu'en termes de valeur, on leur donnera beaucoup plus de choses que du financier à la fin du projet.
Comment avez-vous décidé de vous répartir les rôles ? Chacun de vous a-t-il naturellement sa place selon ses compétences ?
Karline :
Alors, est-ce que chacun de vous a trouvé naturellement sa place ? Oui, carrément, parce que déjà, il faut savoir qu'on se connaissait très bien dans le travail puisque ça faisait déjà plusieurs années qu'on travaillait ensemble. On s'est rendu compte que notre grande force, je pense, c'est d’être très complémentaires. Et ça, c'est très important dans le boulot, parce que ça fait que justement, on trouve sa place naturellement. Chacun peut apporter sa valeur. Là où toi, Baptiste, tu apportes plus la vision et tout le côté business, moi, je pense pouvoir apporter tout ce côté humain, tout ce côté people, de par mon bagage ressources humaines, et aussi un apport marketing par rapport à tout ce que j'ai appris chez Fizzer. Et ça, c'est vrai que finalement, on n'a pas les mêmes forces, et ça se ressent beaucoup chez Pimpant, je trouve. C'est très utile.
Baptiste :
Oui je suis aligné, on est différents et on a différentes approches du projet et, du coup, c'est ce qui en fait une complémentarité assez forte.
Bien communiquer en couple (pro et perso)
Comment prenez-vous les décisions importantes ensemble ? Avez-vous des outils ou des méthodes pour trancher ?
Baptiste :
On utilise des mêmes outils qu'avec l'équipe, dans le sens où on a des 1-to-1 avec Karline. On essaye de parler des sujets ensemble, parfois de sujets très très hauts et puis parfois de sujets du quotidien. On fait aussi des 1-to-1 sur notre façon de communiquer ensemble et avec les autres parce que c'est important aussi de se dire les choses.
On a des complémentarités différentes, donc on a des approches différentes des sujets. Qui dit approches différentes des sujets, deux façons de voir les choses. Si on ne trouve pas une connexion à un moment sur les sujets, ça peut toujours porter à conflit.
Comment faites-vous quand vous n'êtes pas d'accord sur un sujet ?
Karline :
Ben tout simplement, on se parle.
C'est hyper important de se parler, parce que d'ailleurs c'est vrai, comme dans la vie perso, si on laisse les choses traîner, ça prend de l'ampleur. Alors que si on coupe court tout de suite et qu'on discute, on se rend compte que ça peut être constructif. Donc dans le boulot, c'est vrai qu'on n'attend jamais pour se parler. On a vraiment la même envie de faire avancer le projet, donc on arrive à être constructifs.
Comment faites-vous des feedbacks constructifs sans avoir peur de blesser l'autre ?
Karline :
Quand je pense quelque chose et que j'ai un feedback à faire, je prends pas forcément de pincettes. C'est aussi l'avantage d'être en couple, c'est-à-dire qu'on se connaît bien, on peut se parler peut-être plus franchement. On se respecte, mais en étant un peu plus direct peut-être, et on sait que de toute façon, c'est pas méchant, et c'est pour faire avancer, et je pense que c'est assez rare de se sentir blessée, parce qu'on essaie de faire ça dans le respect mutuel, même si parfois, peut-être que ça peut être un peu trop direct.
Baptiste :
Oui, c'est souvent trop direct, je suis un petit lapin blessé, là, en entendant ta réponse. 😂 Non, je plaisante évidemment, je le suis aussi. C'est important d'essayer de faire du constructif, mais c'est beaucoup plus difficile en fait quand on connaît bien la personne et qu'on vit ensemble aussi en perso à côté parce qu'effectivement, parfois, on a peut-être tendance à aller un peu trop vite. Mais on travaille ce sujet.
L’équilibre vie pro vs vie de couple/famille
Baptiste :
On va parler de quelque chose qui n'existe pas, l'équilibre pro vs la vie de couple. L'équilibre tout court.
Comme vous êtes-vous tous les deux en 100% télétravail, vivez-vous au même rythme ? Au même endroit tout le temps ?
Karline :
Oui et non. Nous avons notre propre rythme, globalement. Je dirais que je suis un peu plus à la maison que toi. Je viens souvent chez Maison Pimpant, mais tu y viens plus.
Est-ce qu'on vit au même rythme ?
Bah, de fait, on dépose quand même les enfants tous les deux au même moment le matin, et on va à peu près les récupérer au même moment aussi. Donc, il y a quand même un rythme commun.
On déjeune quand même souvent ensemble, il faut le dire aussi. Mais sinon, chacun son propre rythme, chacun mène sa journée comme il l'entend, et on n'est pas tout le temps ensemble, on n'est pas du tout au même endroit tout le temps, même s'il y a des moments où il doit concilier les agendas pour X ou Y raisons, mais en tout cas, quand on le fait, finalement, on s'envoie des messages Slack comme toute l'équipe, même si on est à côté sur le canapé.
Baptiste :
Culture de l'écrit, comme toujours, t'as bien répondu, j'ai rien à rajouter ici.
Comment faites-vous lorsque vous avez des moments de down ? Comment vous entraidez-vous ?
Karline :
On a tous les deux des moments de down, des moments de démotivation pour plein de raisons différentes. Entreprendre, c'est les montagnes russes. Après, on a aussi nos vies personnelles à côté on a 2 enfants en bas âge tous les deux c'est pas toujours très très facile à gérer donc oui on a des moments de down et de démotivation. Mais, j'ai l'impression que c'est pas forcément au même moment et que quand il y en a un qui a un moment de down, il y a toujours l'autre qui essaie de tirer l’autre vers le haut. Finalement, c'est encore cette complémentarité qui revient et ça arrive assez rarement d'avoir des moments de down en même temps et quand c'est le cas, je pense qu'implicitement on se dit tous les deux “ok là on est down tous les deux ça va pas faut qu'on fasse quelque chose” et et on essaie de remonter naturellement.
Réussissez-vous à mettre de côté le travail pendant votre temps libre ? Quelles activités aimez-vous partager pour décompresser ?
Baptiste :
On fait du sport ensemble ! On fait du Crossfit. On a un coach que l’on va avoir deux à trois fois par semaine. Ça c'est un bon moment, c'est une routine qu'on a depuis un peu plus d'un an maintenant.
Karline :
Ouais, c'est rigolo parce que des fois, on est partenaires ensemble, en équipe, et des fois on est l'un contre l'autre.
Baptiste :
Là c'est la guerre ! 😂 On lâche pas. Moi, je fais un peu de handball aussi, en équipe à Dives-sur-Mer. Puis après, on est pas mal avec les kids.
Karline :
Après… “réussissez-vous à mettre de côté le boulot pendant vos temps libres ?”… J’ai botté en touche là. Franchement, pas toujours ! C'est pas toujours évident, parfois oui. Et c'est vrai que justement, tu viens de le dire, les enfants, ça aide beaucoup à ça, parce que quand on arrive et qu'on est avec eux le soir, il est 18h30, c'est le tunnel, bain, repas, coucher. Bon ben, on n'a pas forcément le temps de penser au boulot, mais il y a d'autres moments où c'est plus difficile, il faut être honnête.
Comment faites-vous pour que les tensions du travail n'affectent pas la vie de famille ?
Karline :
Elles affectent, c'est pas possible que ça n'affecte pas. Il n'y a pas vraiment d'équilibre, vie pro, vie perso. Il y a un équilibre de vie tout court. Pour moi, on ne laisse pas sa vie personnelle de côté quand on passe la porte de sa boîte, et on ne laisse pas son travail de côté quand on rentre chez soi. Donc forcément, ça affecte.
Maintenant, ce qu'il faut, c'est y prêter attention. Voilà, la vie n'est pas linéaire et je pense qu'il faut beaucoup se parler. Pour nous, c'est vrai que travailler ensemble et vivre ensemble, c'est une philosophie de vie.
On ne verrait plus trop notre vie autrement, parce qu'on a tout construit autour de ça. En plus, Pimpant, c'est un projet très fort, parce qu'on se bat pour les prochaines générations, au travers de ça, on se bat pour nos enfants.
Donc, c'est quelque chose qui nous anime tous les deux. Mais franchement, on ne peut pas... Enfin, si on se prend la tête sur le travail tous les deux, bien sûr qu'on ne va pas pouvoir d'une seconde à l'autre fermer l'ordi et se dire : ”bon, bah écoute, qu'est-ce qu'on fait tous les deux ensemble à la maison tout de suite ?”.
Baptiste :
Ça marche aussi dans l’autre sens. Des fois il peut arriver qu’il y ait des tensions dans la vie perso et que dans la foulée on soit en 1-to-1 au travail. Je pense qu'on a quand même compris un truc fort pendant ces 8 ans de travail ensemble, et 6 ans qu'on est parents, c'est que quand ça va très bien tous les deux, le reste suit très très bien, et du coup c'est cet équilibre permanent qu'il faut qu'on essaie d'aller chercher.
Vision du futur & conseils
Où vous voyez-vous dans 10 ans, pensez-vous toujours travailler ensemble chez Pimpant ?
Karline :
Waouh, c'est une question, presque freudienne ça. Introspection totale. Bah vas-y, tiens, je te laisse répondre en premier.
Baptiste :
Oui. Même si je vois que c'est la question d'après, je la spoil un peu. On a une vision de très très long terme sur Pimpant. On adore ce qu'on fait. On a cette envie forte intérieure d'avoir beaucoup plus d'impact. Et on pense qu'il y a quelque chose à jouer avec un projet comme Pimpant. Avec ce qu'on arrive à faire ressortir autour du projet, le nombre de gens qui nous soutiennent autour de ce projet-là. Donc dans 10 ans, on se voit encore chez Pimpant.
Le seul sujet (on nous pose souvent cette question), la seule inconnue c’est : “Est-ce qu'on sera encore au niveau ? Et est-ce qu’on sera encore les meilleurs et les mieux placés pour gérer Pimpant dans 10 ans, qui ne sera plus la même entreprise qu’aujourd’hui.
On n'est pas en contrat à durer déterminée avec Pimpant. On a envie de construire quelque chose de fort sur le long terme. Et on espère que cet outil pourra aussi nous aider à inspirer demain et pouvoir aider encore plus les autres générations, à la fois sur le plan social et à la fois sur le plan écologique.
Karline :
Oui, puis à titre perso, je ne sais pas si toi, tu fonctionnes comme ça aussi, mais moi, je ne me projete pas aussi loin. Enfin, je ne me demande pas où on sera dans 10 ans, où on sera dans 20 ans. Je suis contente de pouvoir vivre le moment présent à fond, de penser à ce qui va se passer dans les prochaines échéances.
Et puis, dans la vision qu'on a pour Pimpant dans les prochaines années, maintenant dans 10 ans, personnellement, ça me semble beaucoup trop loin et je préfère vivre le moment présent jusqu'à ce que ça se présente.
Baptiste :
Ça fait partie des différences que l’on a : moi j'essaie d'avoir une vision plus longue, pour la trajectoire, qu'on essaie de penser pour demain, mais c'est sûr que 10 ans c'est très loin quand on est la tête dans le guidon et qu'on voit les difficultés qu'on a aussi aujourd'hui pour se dire que Pimpant sera une entreprise qui va marcher, déjà. Donc c'est toujours dur d'essayer de se prendre du recul, après on essaie quand même à long terme de donner des paris, nous on veut devenir leader mondial sur la poudre, c'est pour ça qu’on monte l’usine, etc. Et ça c'est une vision très lointaine qu'on se pousse et en fonction de ça, on se fixe des petits objectifs court terme pour grappiller chaque petite marche.
Réponse très très longue.
Et du coup on va faire beaucoup plus court et pour les 20 prochaines années, dix ans ça suffit pas, 20 ans.
Quel est le moment le plus mémorable de votre aventure entrepreneuriale ?
Baptiste :
Moi, j'en ai un.
Karline :
Ben non, j'en ai pas, mais spontanément, en tout cas, s'il y en a un qui me vient tout de suite, c'est notre passage dans « Qui veut être mon associé ». C'est vraiment un moment qu'on a préparé fort.
Tous les deux, c'était enjeu très fort, même s'il y en a eu beaucoup d'autres. On allait pouvoir montrer notre projet à beaucoup de gens en même temps. On allait pouvoir se confronter à une vision de personnes qu'on admire, etc.
Et on allait pouvoir se connecter tous les deux en même temps à ça, avec justement nos forces respectives. Il fallait être forts parce qu'il fallait pouvoir compter sur l'autre. Il fallait pouvoir être en symbiose, montrer que justement, on est complémentaires dans la vie, il fallait que ça se sente. Je trouve qu'on a vraiment bien réussi à faire ça.
Franchement, c'est un moment à titre couple, puisque c'est ça dont on parle là, donc je suis super fière.
Baptiste :
C'est un super moment ! Moi quand on pense “mémorable”, je pense à pas mal de moments de galère qu'on a eus avec Fizzer. Je nous revois quand on allait bosser dans le nord de Paris le week-end pour envoyer 50 cartes postales, c'est pas des moments mémorables mais c'est des moments puissants qui nous ont construits aussi sur la durée et ce qui fait un peu toutes les forces qu'on a aujourd'hui.
Souvent, les moments mémorables, ce n’est pas que à deux. On est fiers de le vivre en couple mais c'est aussi des moments collectifs avec toute la team. Le moment du passage “Qui va être mon associé”, ça c'est sûr c'était un moment puissant. L'inauguration était quand même très très forte parce que j'ai un sentiment où on s'est cherché un peu avec Pimpant pendant 3 ans et sur cette soirée-là, toutes les planètes se sont alignées, comme si c'était une réponse beaucoup plus haute que nous qui nous disait : “là, vous êtes au bon endroit, au bon moment et continuez de foncer dans cette direction.”
Karline :
Je trouve que tu le dis très bien, c'est vrai que cette aventure, elle est collective. D'ailleurs, c'est un exercice pas forcément super facile, parce qu'on ne parle finalement jamais d'entreprendre en couple.
On parle tout le temps de l'équipe, parce qu'on construit tout, tout ensemble. Et ce projet, il est comme il est parce qu'on est en équipe dessus, tous ensemble, avec toute la team Pimpant. Donc c'est vrai que c'est assez puissant. Faire cet exercice-là est quelque chose d'assez rare, parce qu'on ne se pose jamais trop sur ce sujet, finalement de travailler en couple, je trouve.
Quels conseils donneriez-vous à des couples qui envisagent de se lancer dans l’entrepreneuriat ensemble ?
Baptiste :
Je pense qu'il faut se lancer et itérer après parce que je ne pense pas vraiment qu'on puisse se lancer en s'attendant exactement à ce qui va se passer. De toute façon, il va falloir beaucoup de communication, il va falloir beaucoup de réajustement, il va falloir beaucoup se parler, mais comme dans la vie en général, donc mon conseil serait d’y aller.
Baptiste :
Donc ton conseil, c'est de se lancer sans réfléchir, très bien.
Karline :
Si j'avais réfléchi, je sais pas si on travaillerait ensemble aujourd'hui, finalement. 😂
Baptiste :
C’est pas faux.
Baptiste :
Petit conseil pragmatique pour ma part. On passe énormément de temps ensemble, mais en fait on n'est jamais ensemble.
C'est ça le vrai sujet. Même si on l'a dit tout à l'heure, Karline va plus être un peu plus à la maison, un peu plus ici, mais on passe quand même beaucoup de temps ensemble, c'est-à-dire dans la même pièce, mais sans forcément beaucoup se parler. Et peut-être qu'une chose, c'est de se garder une routine au moins une fois par semaine, qu'on n'arrive pas à faire, on va pas se mentir.
Il y a des périodes où on la tient bien et d'autres périodes où c'est moins bien, mais de garder une routine d'une fois par semaine, où il y a un temps que tous les deux. Sans parler boulot.
Sans parler boulot, sans parler d'enfant. Si on peut parler de ses enfants. Mais sans qu'il y ait les enfants autour de vous et puis de sortir de la zone de confort, c'est-à-dire la maison ou le bureau.
Baptiste :
Voilà, on espère que cet exercice vous a plu. Si ça vous a plu, n'hésitez pas à nous le dire en commentaire, parce que potentiellement, si le format audio fonctionne, on essaiera d'aller aussi beaucoup plus dans cette direction-là. Sachant qu'on est en train de réfléchir pas mal, d'aller même un petit peu plus loin que l'audio, c'est-à-dire la vidéo et on est en train de vous préparer un lancement de chaîne YouTube. On travaille beaucoup sur ce format-là parce que ça permet aussi de montrer une façon un petit peu différente de “comment ça se passe dans les coulisses de Pimpant.”
On vous souhaite un très bon mardi si vous écoutez ce moment à 11h12.
Karline :
À bientôt, merci tout le monde de nous avoir écoutés !
Vous souhaitez que l’on aborde d’autres sujets au format audio ? Dites le nous en commentaires ! 🌟
Si quelqu’un vous a transféré cette édition de Papapillon et que vous voulez lire les prochaines :
📋 C’est quoi la suite ?
La semaine prochaine, au lendemain de notre passage dans Capital, je vous propose de vous faire un tour privé (en vidéo) de l’usine. Une visite privée avec Karline & moi qui s’est déroulée juste avant la soirée d’inauguration. On était un peu stressé mais super excités ! ✨
Si ce contenu vous plaît et que vous avez envie d’en apprendre encore plus cette année, n’hésitez pas à mettre un petit ❤️ juste en haut de cet article ! Ça m’aide à faire connaître notre culture du travail auprès d’autres entreprises qui pourraient l’adopter. MERCIII !
À lundi (ou mardi) prochain,
Baptiste
Canon la version audio ! Votre façon de travailler en couple est inspirante ✨😁 !
C'est sympa la version audio, j'adore !